Pour plusieurs, Christopher Latham Sholes est considéré comme l’inventeur de la machine à écrire moderne.
Sa première machine a été achevée en septembre de 1867. E. Remington & Sons a fabriqué la machine à écrire en 1874. Le clavier a changé plusieurs fois mais les caractères de base demeurent.
Il y a une longue histoire à l’évolution de la machine à écrire. Visitez un site web très informatif qui identifie l’histoire de la machine à écrire: Deux liens à cet effet : Gralon et Wikipedia
Depuis 1867, la machine à écrire est utilisée non seulement pour imprimer des manuscrits, mais aussi pour créer des œuvres d’art. Dans les années 1890, les fabricants de machines à écrire et les agences de secrétariat organisaient des concours publics de dactylographie. Ils ont également organisé des concours pour les dessins de machines à écrire.
Papillon de Flora Stacey
Le premier exemple préservé de cet art a été fait en 1898 par une femme nommée Flora Stacey. On connaît peu sur Flora Stacey, sauf qu’elle était probablement une secrétaire. Sa photo encadrée d’un papillon a été publiée dans l’édition du 15 octobre 1898 du Pitman’s Phonetic Journal.
Le rendu entier de cette image a été créé avec la machine à écrire – oui, même le papillon! Le papillon est composé de parenthèses, traits d’union, points, traits obliques, un seul astérisque, et plusieurs « o ».
Le journal a commenté le premier art de machine à écrire
« Nous pensons qu’il sera généralement admis que l’illustration est dans le plus haut degré crédible à la capacité artistique, la compétence et la patience de la dame, et aux capacités uniques pour cette classe de travail.
Dans les concours pour les dessins de machine à écrire, Mlle Stacey a été extrêmement brillante …. Un étranger ou un débutant à l’utilisation de la machine à écrire peuvent à peine réaliser le temps et la patience qui sont nécessaires pour exécuter avec succès un de ces curieux dessins. Le papier doit, bien sûr, être tourné et retourné, et tordu dans mille directions différentes, et chaque caractère et lettre doit frapper précisément au bon endroit. Une erreur de calcul, ou une dépression accidentelle de la mauvaise touche la ruineront complètement, et il faudra tout refaire. »
Ce résumé décrit certains des aspects négatifs et positifs de l’art de la machine à écrire.
Tout d’abord, une fois qu’une erreur est faite, elle ne peut généralement pas être corrigée. Il n’y a pas de touches de suppression ou d’écrasement sur une machine à écrire.
Deuxièmement, le positionnement du papier peut être crucial. Un feuillet et l’image dactylographiée peuvent être ruinés.
La première édition du Pitman’s Typewriter Manual, publié en 1893, comprenait plusieurs exemples d’ornements typés qu’un opérateur de machine à écrire pouvait utiliser pour embellir son travail. En bas à droite de cette page se trouve une petite machine à écrire représentant un homme dans un bateau de paille, en train de fumer une cigarette. C’est maintenant le premier exemple connu d’une «dactylographie de l’art», et il ne faut pas trop faire preuve d’imagination pour supposer que de telles caricatures ont été faites dès que les premières machines sont apparues sur le marché dans les années 1870.
Il existe un certain nombre de techniques disponibles pour l’artiste de la machine à écrire qui ne sont pas disponibles pour l’artiste de clavier ASCII.
Un artiste de machine à écrire peut manipuler la feuille de papier dans diverses directions et angles. Les caractères peuvent être espacés de n’importe quelle façon – souvent en dépassant un autre caractère ou « demi-espace » pour obtenir un effet spécial. L’art de la machine à écrire offre plus de flexibilité et de variation que l’art ASCII de l’ordinateur. Cependant, l’art ASCII est beaucoup plus indulgent.
L’art de la machine à écrire était un moyen d’expression populaire dans les années 1950 à 1970. Il y a beaucoup d’exemples merveilleux d’art de machine à écrire trouvés dans le livre d’Alan Riddell, Typewriter Art (Londres, 1975). Certaines images sont colorisées en utilisant un ruban d’encre teinté. Plusieurs des images sont abstraites. Quelques-unes des images sont des portraits (la reine Elizabeth, le duc d’Édimbourg, Gandhi, Winston Churchill et Henri Chopin). Toutes les photos sont superbes. Il y a une liste de plus de 60 artistes de la machine à écrire qui ont contribué à cette collection de plus de 100 images, dont Vaclav Havel, président de la République tchèque.
Reine Victoria
J’ai trouvé le portrait d’Henri Chopin plus intuitif et imaginatif, car l’image a été créée en utilisant uniquement les lettres de son nom « Henri Chopin ». L’arrière-plan de cette image de 1974 énonce à plusieurs reprises des « audiopoems ».
L’artiste de texte est Robert Morgan. Il a créé l’image comme un dessin pour la pochette du disque d’Henri Chopin intitulé « Audiopoems » – Tangent Records.
(Voir la photo – remarquez la technique de surimpression qui entraîne l’ombrage de l’image – « Henri Chopin » de Robert Morgan).
La pochette du disque d’Henri Chopin intitulé « Audiopoems
Un autre bel exemple d’art de la machine à écrire a été publié sur USENET dans les années 90. Un lecteur a trouvé un article dans un magazine anonyme (1960) sur un homme nommé Guillermo Mendana Olivera. L’article stipule que M. Olivera était sténographe le jour à Leon, en Espagne, et un artiste de clavier la nuit. Il a utilisé des petits o et x et des points, des tirets et des virgules pour créer ses chefs-d’œuvre de l’art de la machine à écrire. Et chaque image a pris environ 70 heures à compléter! Incroyable!
Voir d’autres exemples de modèle d’Art de texte
Livre sur l’art de la machine à écrire
Il y a très peu de livres sur l’art ASCII. La plupart des manuels d’art informatique traitent surtout de graphisme et de programmation moderne.
Voici une liste non exhaustive de livres sur l’art de machine à écrire :
« Typewriter Art » par Dan Carlinsky, (1978, Price Sloan Publishers) ISBN 0843104333
« Typewriter Art » édité par Alan Riddell. (1975, London Magazine Editions) ISBN 0-900626-99-2
« Art Typing » par Nathan Krevolin, (1962, Fearon Pittman/MacMillan Publishers) ISBN 0028306104
« Typewriter Art » by Bob Neill et « Second Book on Typewriter Art » par Bob Neill, (1984, The Weavers Press)
« Typewriter Art » A Modern Anthology par Barrie Turlett (2014, Laurence King Publishing Ltd) ISBN 978-1-78067-347-9
Le livre « Typewriter Art, a modern Anthology » de Barrie Turlett monte les différents art dactylographié et a interviewer plusieurs de ces artistes, dont quelques-uns qui ont pratiqué cet art bien après la révolution informatique.
Le livre « Art Typing », écrit par Nathan Krevolin, décrit la création d’images—surtout en texte et des bordures – avec des caractères de dactylo.
Plusieurs de ces images sont faites entièrement avec des « x »… Comme exemple:
XXXXXXXXXXXXXX XXXXX XXXXXXXXXXXXXXXX XXXXXXXXX XXXXXXXXXXXXXX XX XXXXXXXXXXX XXXXXXXXXXXXXX XX XXXXXXXXXXX XXXXXXXXXXXXXX XX XXXXXXXXX X X X XXXXX X XX XX X XXX X X X XX XX X XXX X X X X XXX X X XXXXXXXXXXXXXXXXXXXX XCeci est une maison avec un arbre illustré dans le livre « Art Typing » de 1962. Il y a une section d’explications pour faire des rapports écrits, des listes de prix, et des menus, ainsi que faire une carte. (Peut-on dire un précurseur de ‘Print Shop’?) Une certaine mention est faite de demi-espaces et de papier de type inclinable pour obtenir un look unique – ni l’un ni l’autre s’appliquent à l’art ASCII. Une page identifie la «bande dessinée» avec des caractères de clavier – c’est la page qui nous rappele la plupart des dessins d’art ASCII
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Deux caractères dessinés du livre, « Art Typing » de 1962, par Bob Neill.
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